Un pas historique pour l’Union Monétaire.

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Les annonces de Mario Draghi constituent un changement radical dans la gestion de la crise souveraine européenne qui évacue le risque systémique engendré par la détérioration de la situation macro-économique. Les marchés apprécieront.

La BCE éradique le risque systémique qui prévalait ces derniers mois

En se posant en prêteur en dernier ressort, la BCE a fait un pas de géant qui, s’il n’efface pas les incertitudes macro-économiques, évacue les risques majeurs qui, jusqu’à présent, y étaient associés. Les primes de risques nées de l’intensification de la crise de ces derniers mois, à savoir : la redénomination des dettes périphériques d’une part, celui de dislocation de la zone euro de l’autre, n’ont fondamentalement plus de raison d’être. Cela constitue incontestablement une totale rupture avec les deux années écoulées.

Trêve estivale, et après ? La carotte et le bâton

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Après quelques semaines des plus incertaines, les investisseurs ont salué les promesses de la BCE de la fin juillet et le mois d’août a été celui du répit. Combien de temps patienteront-ils avant d’exiger que ces promesses soient suivies d’actions concrètes et que nous réservent les mesures tant attendues ? En conditionnant les achats de titres souverains espagnols et italiens à la demande préalable d’aide du FESF par les pays concernés, les dirigeants européens persisteraient sur la voie de l’enlisement dans laquelle ils se sont embourbés depuis maintenant plus de deux ans et qui entraîne naturellement dans son sillage un nombre croissant d’économies de la région dans ses abysses. Or rien ne laisse préjuger qu’il en sera autrement.