Premiers signes de baisse sur l’inflation britannique… Les taux allemands chutent !

Au Royaume-Uni, l’inflation a reculé de 0,8 point, à 7,9 %. Sa composante sous-jacente a quant à elle perdu 2 dixièmes, à 6,9 %, une première baisse depuis janvier. De plus, l’indice des prix « cœur » a, également, ralenti d’un mois sur l’autre. La normalisation des prix à la production et le très léger ralentissement des salaires pointent également vers une inflation un peu moins forte dans les mois à venir.

L’action de la BoE semble donc, timidement, porter ses fruits et cela rassure. Insuffisant au regard des objectifs de politique monétaire, ce ralentissement de l’inflation outre-Manche conforte les anticipations des marchés ailleurs : ce matin, sous l’effet des données britanniques et du discours de K.Knot, président de la Banque des Pays-Bas, les taux à deux ans allemands chutent de plus de six points de base à leur plus bas niveau depuis un mois.

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L’appauvrissement du Royaume-Uni depuis le Brexit entretient une inflation chronique

En avril, la croissance annuelle du taux de salaires britannique a atteint 7,5 %, sa plus forte augmentation depuis le début du millénaire, en dehors des effets de base de début 2021. Parmi les grands pays industrialisés, le Royaume-Uni est celui dans lequel la croissance des salaires, de loin, la plus soutenue et toujours en accélération, évoque des phénomènes de boucles prix-salaires spécifiques, qui empêchent, notamment, d’envisager une quelconque pause dans le processus de durcissement monétaire de la Banque d’Angleterre, malgré l’anémie de la croissance économique. En l’occurrence, c’est de sa faible performance de ces dernières années que semble provenir la première source d’inflation aujourd’hui. Depuis 2016, l’investissement productif britannique a littéralement stagné, en effet, ce qui n’a pas aidé à réaliser la substitution capital-travail dont aurait eu besoin le pays pour compenser les effets de sa politique migratoire. Dans de telles circonstances, les issues ne sont pas multiples : Soit le pays devra accepter une inflation structurelle plus élevée, résultat des pénuries chroniques de main d’œuvre qualifiée et moins qualifiée.  Soit il devra subir une baisse de son PIB, en adéquation avec la raréfaction de ses propres ressources démographique Soit il lui faudra rouvrir ses frontières en espérant provoquer ainsi un double choc positif d’afflux de main d’œuvre et d’investissement.

En attendant, la Banque d’Angleterre a tout lieu de continuer à se débattre face à une situation assez largement inextricable.

 

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L’inflation britannique n’offre pas de porte de sortie à la BoE

L’inflation britannique est ressortie quasi stable en décembre avec un recul de seulement 0,2 point, pour atteindre 10,5 %. Sur la totalité de l’année, en moyenne, les prix à la consommation ont donc augmenté de 9 %, plaçant le Royaume-Uni en tête des grands pays développés. L’inflation sous-jacente, de son côté, a encore progressé de 0,1 point, jusqu’à 6,4 %. Le ralentissement des prix de détail reste minime, à 13,4 % après 14 %. Avec de tels résultats, la Banque d’Angleterre, plus encore que la Fed ou même la BCE, devra maintenir un cap résolument restrictif au cours des prochains mois.

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Inflation britannique dopée par les prix administrés mais le « core » accélère aussi

Pas de véritable surprise pour ce qui est de l’inflation britannique, puisque celle-ci ressort à +9 % en avril contre 7 % en mars et est tout à fait conforme aux prévisions de la BoE pour le deuxième trimestre. En effet, la hausse de 54 % des prix administrés du gaz et de l’énergie a entrainé une progression sur 12 mois des prix des « utilities » de près de 70 %, contre 25 % en mars. La contribution de ce poste passe, donc, de 0,9 point à 2,5 point. Insuffisant, cependant, pour expliquer l’intégralité de l’inflation puisqu’à de rares exceptions près, tous les postes ont, en réalité, accéléré en ce quatrième mois de l’année.

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Nouveau record pour l’inflation britannique, les taux s’envolent

En décembre, le taux d’inflation annuel a atteint 5,4 % au Royaume-Uni, soit 0,3 point de plus qu’en novembre et un plus haut depuis mars 1992. Comme dans de nombreux cas s’agissant des données de décembre, cette nouvelle accélération résulte avant tout du sous-jacent, dont la hausse annuelle monte à 4,3 %. L’inflation des prix de détail passe, quant à elle, de 7,1 % à 7,5 %, l’ensemble dans un contexte de restrictions sanitaires consécutif à la vague Omicron.

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Mark Carney encore une fois pris à rebours par les chiffres d’inflation

L’inflation au Royaume-Uni en juin est restée stable à 2.4% en g.a. C’est en deçà de nos attentes ainsi que de celles du consensus et de la Banque d’Angleterre qui, dans ses dernières minutes de politique monétaire, pointait un risque d’accélération sur les prochains mois. La surprise à la baisse est venue de l’inflation sous-jacente qui a ralenti de 2.1% à 1.9%, son plus bas niveau depuis plus d’un an.

L’inflation RPI est ressortie en ligne avec nos attentes à 3.3% en g.a mais en deçà de celles du consensus.

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La Banque d’Angleterre lève l’incertitude : ce sera plus de hausses de taux et plus tôt

Les bons résultats de l’économie britannique sur fond d’inflation persistante à 3 % avaient semé le doute ces dernières semaines sur l’éventualité d’une nouvelle remontée des taux directeurs de la Banque d’Angleterre au premier semestre. Face aux incertitudes liées au Brexit, les anticipations peinaient toutefois à se départager, avec une probabilité implicite de hausse des taux autour de 50 %. Le comité de politique monétaire de ce jour lève les doutes : ce sera plus de hausses et plus tôt.

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