Les cours des matières premières sont traditionnellement assez imperméables aux évolutions de court terme d’offre et de demande. Ainsi, tant que les errements de l’économie mondiale ne remettaient pas en cause les perspectives économiques de long terme, leurs effets sur ces marchés n’étaient que marginaux.
Le décrochage des cours depuis mi-octobre doit donc être interprété comme symptomatique d’un changement notable de perception des développements économiques mondiaux de moyen-long terme. C’est en cela que l’emballement à la baisse des cours du pétrole de ces derniers jours est porteur de mauvaise nouvelle, malgré les bénéfices évidents que pourront en retirer les consommateurs des pays importateurs.
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