Les pays émergents au diapason d’une seule et même histoire, aujourd’hui en question

Face aux crises qui secouent les pays émergents ces derniers mois, nombreux sont les observateurs à considérer le caractère spécifique des pays touchés, au contraire d’une vue plus générale de l’ensemble du monde émergent. Ainsi, l’argument selon lequel les pays d’Asie seraient pour la plupart dans une situation beaucoup moins problématique que l’Argentine, la Turquie ou le Brésil, s’oppose régulièrement aux commentaires moins distinctifs que nous portons sur le sujet. S’il est assez évident que les risques assortis à chacun de ces pays sont de nature sensiblement différente, notamment en matière de taux de changes, l’histoire de leur développement économique les rapproche beaucoup plus les uns des autres, justifiant à bien des égards de traiter les difficultés actuelles dans leur globalité plutôt qu’au cas par cas. Nous clarifions ici notre analyse et les raisons de cette approche.

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Barbecue à consommer avec modération, sous réserve de voir les taux directeurs britanniques remonter

Après un hiver particulièrement froid au cours duquel la consommation britannique a été bridée, les températures se sont normalisées outre-Manche, provoquant un rattrapage des dépenses en avril et mai, mois au cours desquels la croissance des ventes de détail s’est redressée de respectivement 1,9 % puis 1,3 % en volume. Mark Carney, qui avait été contraint de ravaler son chapeau début mai à la suite des déceptions de début d’année, n’a pas attendu très longtemps pour reprendre son bâton de banquier central : rassuré sur l’état de santé de l’économie britannique il s’est engagé une nouvelle fois sur la voie périlleuse d’une quasi promesse de remontée des taux directeurs qui, selon toute évidence, prendrait place en août.

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La Banque d’Angleterre a un problème : l’absence d’inflation ! Mais devrait passer outre

L’affaire était pliée, la banque d’Angleterre relèverait le niveau de ses taux d’intérêt en mai, après une première hausse en novembre. L’inflation à plus de 3 % en fin d’année dernière, la croissance soutenue des salaires et celle du crédit justifiaient ce changement à venir, selon les dires même du président Mark Carney qui annonçait début février plus de hausses plus rapides que prévu de ses taux directeurs. C’était il y a deux mois….

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