BMG mai 2021 – Doit mieux faire !

Notre baromètre économique global demeure en zone assez positive en mai mais recule à 0,4 après 0,7, chiffre révisé en hausse d’un dixième. Les indicateurs détaillés de consommation, investissement et commerce extérieur suivent la même trajectoire, légèrement baissière au-dessus de 0. Le climat des affaires connaît, lui, une amélioration insignifiante. Notre baromètre d’inflation stagne à 0,9 après, cependant, une forte révision à la hausse de l’estimation d’avril de 0,5 point.

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Le rallye de début d’année impose-t-il une révision de notre stratégie d’allocation d’actifs ?

La résilience des marchés boursiers de ce début d’année est assez sidérante au vu de ce que nous délivrent les nouvelles sur l’état de santé de la conjoncture mondiale et de ce qu’elles suggèrent en matière de perspectives de résultats des entreprises. Bien qu’un certain nombre de forces de rappel prévisibles aient pu nous préparer à une récupération des marchés financiers, après la correction violente du dernier trimestre de l’année dernière, reconnaissons que le rebond observé a largement dépassé nos attentes.

Difficile, dans un tel cas de figure, de se dispenser d’une expertise critique sur nos erreurs d’appréciation avant de formuler un quelconque diagnostic prévisionnel. Qu’avons-nous raté et y-a-t-il dans ces éléments de quoi, reconsidérer notre vision fondamentale ?

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Un optimisme de rigueur… dans un brouillard à couper au couteau

En ces premiers jours de l’année 2018, l’heure est à la confiance. Après une fin d’année en fanfare, au cours de laquelle l’économie mondiale a selon toute vraisemblance renoué avec une croissance de plus de 4 %, la bonne tenue des indicateurs de début d’année ne laisse guère de place au scepticisme : la croissance est en place et, a priori, là pour durer ! Les justifications en faveur de ce diagnostic ne manquent pas : conditions monétaires exceptionnellement accommodantes à l’échelle mondiale, reprise de l’investissement productif et des échanges internationaux, reflux généralisé du chômage, soutien, au moins ponctuel, de la réforme fiscale adoptée en toute fin d’année aux Etats-Unis… Le tout couronné d’effets richesse de plus en plus visibles, simultanément alimentés par des valorisations financières et immobilières exceptionnellement élevées.

... À l'optimisme forcené qui meuble aujourd'hui la communication, mieux vaut néanmoins préférer la cohérence.

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