Comme un air de printemps sur les bourses européennes

Le moral des investisseurs tient bon, assurément mieux qu’anticipé et que ce qu’inspire, à première vue, le contexte économique ou politique régional. Au fil du rebond amorcé sur les marchés boursiers depuis le début de l’année se profilent de nouvelles configurations susceptibles de porter les indices plus largement dans un futur immédiat. Quoi qu’il en soit de notre analyse à plus long terme, la probabilité que l’Eurostoxx se rapproche de la zone de 3500 points à brève échéance, s’est incontestablement accrue ces derniers temps.

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Quel potentiel de hausse pour l’eurostoxx sans les bancaires, les industrielles, ni …

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Les objectifs que nous nous étions fixés en juin dernier sur les indices européens (voir à ce sujet « Game Over », 18 juin 2015) ayant pour la plupart été atteints courant février, qu’envisager dorénavant ? Alors que la BCE déploie de nouveaux moyens de soutien monétaire, que Janet Yellen a écarté l’éventualité d’une hausse imminente de ses taux d’intérêt, que les cours du pétrole sont inférieurs de 38 % à ce qu’ils étaient il y a neuf mois et que le marché américain -ce n’était pas prévu- est à deux doigts de ses records historiques, l’horizon est-il plus encourageant ? Il faudrait pour cela que les grands secteurs de la cote européenne soient un tant soit peu attractifs. Or, sur ce dernier point, force est de constater que le compte n’y est pas. Des bancaires, aux industrielles, en passant par les pétrolières, voire l’automobile, aucun des poids lourds du marché européen ne promet d’être au rendez-vous des conditions nécessaires pour assurer une reprise pérenne du marché. Difficile dans de telles conditions d’être particulièrement confiant quant à l’issue de la consolidation en cours.