La confiance renvoyée par l’IFO et l’INSEE est nécessaire mais sera-t-elle suffisante ?

On entend souvent dire que la croissance économique est avant tout une question de confiance. La période qui s’ouvre devrait nous offrir une bonne occasion de tester ce dicton. Dans la foulée des PMI, les indicateurs nationaux de climat des affaires s’améliorent nettement, en effet, des deux côtés du Rhin ce mois-ci. L’indice composite de l’INSEE gagne 5 points pour s’établir à 113, son plus haut niveau depuis 2007, tandis que son corollaire allemand augmente de deux points et demi, à 101,8. De fait, la réouverture de l’économie des deux derniers mois a déclenché, outre un regain d’activité immédiat dans les services, une nette embellie des perspectives des entreprises.

Reste que les professionnels de l’industrie nous avaient déjà promis des lendemains enchanteurs qui, pour l’instant, ne sont pas au rendez-vous ; espérons que la perspicacité des chefs d’entreprises du tertiaire soit un peu mieux aiguisée face à un environnement de prix assez largement contrariant.

 

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Avec 75 % de l’activité contrainte par le Covid, l’industrie ne suffit plus à tirer l’IFO

L’indicateur IFO du climat des affaires gagne 0,2 point, à 96,8, une évolution bien timorée, résultat d’une amélioration du sentiment sur les conditions courantes mais d’une détérioration des perspectives. Après avoir joué un rôle clé dans l’amélioration de l’indice allemand, les perspectives manufacturières marquent le pas. Rien que de très logique après avoir renoué avec leurs plus hauts cycliques passés au cours des derniers mois et tandis que les contraintes d’offre se multiplient. Il faudra maintenant que les autres secteurs prennent le relai pour que l’indicateur synthétique du climat des affaires allemand retrouve plus de marge d’appréciation. Cela pourrait prendre du temps au vu du contexte sanitaire encore très contraignant en présence.

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L’IFO allemand, moins gourmand qu’il n’y paraît…

En mars, l’indice IFO du climat des affaires allemand a retrouvé ses niveaux de février 2020, avec une hausse de quatre points, à 97, assez comparable à celle observée pour l’indicateur INSEE publié hier en France. Pour la première fois depuis deux ans et demi, l’indicateur des perspectives atteint la barre des 100, tandis que celui sur les conditions courantes reste bas, à 93, quoiqu’en hausse de plus de deux points. À première vue, une excellente nouvelle. Avec une telle accélération, le climat des affaires allemand est incontestablement prometteur pour la croissance à venir : l’indice a pris plus de dix points par rapport à son niveau de mars 2020, ce qui devrait être en phase avec une croissance du PIB réel de 6 % à 8 % l’an. Problème, l’acquis est déjà supérieur. En effet, il suffirait que le PIB stagne au cours des trimestres à venir pour voir sa croissance caracoler à quasiment 9 % l’an au deuxième trimestre. De là à dire que les indicateurs supposés avancés sont en retard sur la réalité statistique, il n’y a qu’un pas. Nous nous contenterons de réitérer notre message sur la nécessaire prudence à l’égard des conclusions à tirer d’indicateurs considérablement déformés par des effets de base sans précédent.

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Quelle vitesse d’amélioration industrielle en Allemagne ?

Envolée du PMI manufacturier, rebond de l’IFO, l’industrie allemande semble sortir de l’ornière. À y regarder de plus près, pourtant, les choses ne sont pas aussi claires. Si le climat des affaires est bien orienté, le verdict issu de ses différentes composantes l’est moins. L’optimisme affiché par les professionnels depuis le début de l’été dernier ne s’est que très partiellement retrouvé dans les données de production. Leurs perspectives, revenues à un plus haut depuis 2018, ne sont pas rigoureusement suivies par les commandes. Leur opinion sur ces dernières, a priori moins perméable aux seules influences du sentiment, est loin de renvoyer un message aussi enthousiasmant. Si l’amélioration de la conjoncture industrielle est bien réelle, la vitesse de la remise à niveau pourrait être moindre que ne le suggèrent les indices synthétiques du climat des affaires les plus commentés.

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L’IFO du même tonneau que les PMI

Le climat des affaires allemand s’améliore légèrement entre janvier et février.  L’indicateur composite de l’IFO passe de 90 à 92, avec une progression des perspectives de l’ordre de trois points, légèrement plus marquée que celle des conditions courantes, qui regagnent seulement un peu plus d’un point. Dans la lignée des PMI de vendredi, l’explication à cette hausse est à chercher du côté de l’industrie, les autres secteurs demeurant à la traine, malgré un très léger mieux. Comme dans le cas de Markit, ces chiffres interrogent. Le détail sectoriel de l’enquête IFO, publié demain, pourrait permettre d’y voir plus clair.

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Le climat des affaires allemand tangue, le commerce sombre

La plupart des indicateurs de climat des affaires de l’IFO pour l’Allemagne affichent des baisses plutôt faibles en janvier, à l’exemple de l’indice composite, qui s’établit à 90 après un recul de deux points de ses deux composantes, « perspectives » et « situation courante ». Son niveau, en revanche, reste toujours très faible, contredisant un PMI composite à 50,8, soit en territoire de croissance. L’occasion ici de rappeler la difficulté d’analyser, en termes d’activité économique, les indicateurs de climat des affaires de façon absolue. L’IFO est resté sous les 100 depuis la mi-2019, quand bien même la croissance au T3 2020 a été exceptionnelle, tandis que les PMI n’ont cessé d’afficher une valeur supérieure à 50 depuis la fin du premier confinement, malgré une dégradation de la situation sanitaire depuis la fin de l’année. Reste que les deux indicateurs s’accordent sur certains points du diagnostic : si le reconfinement a eu un impact franchement négatif sur l’activité, son ampleur en janvier demeure limitée par rapport aux restrictions précédentes, pour ce qui est de l’activité globale, du moins.

 

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L’Allemagne, mieux lotie ? Mise au point

Durement frappée par la Covid-19, comme tous ses voisins européens, l’Allemagne devrait néanmoins connaitre l’un des plus faibles reculs du PIB du vieux continent en 2020, autour de -7 %, contre -10 % environ pour la France et pour l’Italie, -12 % pour l’Espagne et -11 % pour le Royaume-Uni, selon nos estimations. Si l’on ajoute à cela un quatrième trimestre probablement, là aussi, un peu meilleur qu’ailleurs à en juger par les retours d’enquêtes, on en oublierait presque les faiblesses structurelles de l’économie allemande pourtant largement soulignées par les tendances d’avant crise, durant l’année 2019 notamment. Où en sommes-nous ? L’étude approfondie des détails du PIB, publiés hier, est là pour nous les rappeler : malgré une croissance de 8,5 %, le rattrapage a été plutôt décevant, l’intervention publique a été pour beaucoup dans la bonne tenue de l’économie allemande mais l’industrie patine, en dépit des nouvelles rassurantes des PMI et de l’IFO de ces derniers jours.

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Envolée du PIB allemand au troisième trimestre, puis rechute ?

Après un très net rebond du PIB au troisième trimestre, attendu en hausse de 7,3 % en fin de semaine, l’activité allemande semble avoir résisté en octobre. Les résultats de l’enquête IFO sur la situation courante restent très bien orientés en effet, notamment soutenus par une vigoureuse hausse du sentiment industriel et un léger mieux dans le commerce de détail, qui permettent à l’indicateur de retournement conjoncturel de se maintenir en zone d’expansion. Les retours de l’enquête de ce matin sont nettement moins favorables s’agissant des mois à venir, avec, partout, une nette détérioration des perspectives, d’ores et déjà retombées en territoire légèrement négatif dans les services et à nouveau très faibles dans le commerce de détail. Manifestement la situation sanitaire pèse déjà sur le moral des professionnels allemands, lesquels risquent fort d’être confrontés à une nouvelle récession au quatrième trimestre.

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