Energie et services font dévisser l’inflation en zone euro en mars

La question des conséquences sur les prix de la crise du coronavirus est loin d’être tranchée : effets d’offre, inflationnistes, ou de demande, déflationnistes ? En mars, du moins, ces derniers semblent l’emporter, avec la chute, attendue, des prix de l’énergie dans la foulée de ceux du pétrole mais aussi une nette décélération de l’inflation dans les services. La hausse des prix alimentaires accélère quelque peu sans toutefois signaler un quelconque dérapage. Au total, l’inflation se replie d’un demi-point en mars, une tendance vraisemblablement amenée à se poursuivre notamment sous le coup des pressions à la baisse sur les prix des services.

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La résistance de l’or à la chute de 30 % du pétrole ; une idée de sa force sous-jacente

… Et du degré de stress dans lequel les marchés européens ouvriront ce matin. La guerre des prix initiée par l’Arabie saoudite après l’échec des négociations entre l’OPEP et la Russie en fin de semaine dernière est un élément de stress supplémentaire après un week-end marqué par l’amoncellement des nouvelles mesures de confinement face à la propagation du coronavirus à travers le monde hors Asie.

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Scénario trimestriel – septembre 2019

Récession interdite !

Mise à jour du scénario de croissance et d’inflation mondiales, de taux d’intérêt et de taux de changes et recommandation d’actifs

Thématiques :

  • 2 % d’inflation, mauvaise fin ou mauvais moyens?
  • La dimension démographique des bouleversements économiques et financiers en cours

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Arabie Saoudite – risque géopolitique et risque de récession mondiale

Sans surprise, la réaction des cours du pétrole à la paralysie de 50 % des capacités productives de l’Arabie Saoudite après l’attaque de ses installations samedi est violente. L’ouverture sur le marché du Brent s’est ainsi soldée par une envolée des cours à plus de 68 $ contre 60 $ en clôture vendredi dernier, avant que les cours ne reviennent aux environs de 66 $-67 $ dans un marché forcément nerveux. Si les risques d’approvisionnement sont minimes compte tenu des hauts niveaux de stocks commerciaux mondiaux et des réserves stratégiques, la montée des risques de réplique à l’égard de l’Iran créé un climat d’incertitude à même d’entretenir une extrême volatilité des cours. Washington n’a pas hésité en effet à accuser Téhéran de cette attaque au drone des installations saoudiennes. Sur le plan économique, l’envolée des cours, si elle venait à persister équivaudrait à un risque accru de récession.

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La menace pétrolière de retour

En l’absence de croissance économique et de sous-jacents d’inflation suffisamment solides, tout choc de prix extérieur constitue une menace pour la croissance. La remontée des cours du pétrole mettra longtemps à transparaître sur la mesure de l’inflation, compte-tenu du rôle d’amortisseur joué par les effets de base, mais le renchérissement de la facture pétrolière a toutes les chances de mordre sans tarder sur le pouvoir d’achat des consommateurs et sur les résultats des entreprises. à en juger par la faiblesse des indicateurs du climat des affaires et par les difficultés persistantes de l’industrie mondiale, les développements récents sur le marché pétrolier constituent un risque significatif pour la conjoncture internationale.

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La baisse de l’inflation est-elle plus supportable aujourd’hui qu’il y a quatre ans ?

C’est la question vers laquelle nous conduisent inlassablement les réflexions et débats sur les perspectives économiques et financières pour cette année. Un peu comme à la fin de l’année 2014, la chute des prix du pétrole était tout à la fois perçue comme une aubaine pour les ménages en même temps qu’une menace déflationniste évidente, la perspective d’une chute de l’inflation en ce début d’année interroge. Peut-on se contenter d’y voir un soutien pour le pouvoir d’achat à même de raviver nos économies ou doit-on en redouter les effets dépressifs sur les marges des entreprises qui, in fine, viendraient endommager davantage les perspectives d’investissement et d’emploi ? C’est dans une large partie de la réponse à cette question que dépend le profil de croissance privilégié pour cette année et bien des aspects du scénario économique et financier aujourd’hui envisageable.

Formuler une réponse à cette interrogation semble, toutefois, aujourd’hui un exercice beaucoup plus incertain qu’il y a quatre ans.

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Marché de l’emploi américain en plein boom : le guet-apens

Avec 312 000 nouveaux emplois salariés créés en décembre, l’économie américaine a bougrement surpris. Les prévisions tablaient sur 175 000 nouveaux postes, soit un chiffre conforme aux résultats moyens de ces trois derniers mois ; la publication est quasiment deux fois plus forte ! Bonne nouvelle s’il en est pour les Américains, cette surprise pourrait ne pas avoir la même saveur pour les marchés financiers en pleine déconfiture depuis trois mois. Alors que les signes de ralentissement de l’activité n’ont cessé de se multiplier ces dernières semaines, ce rapport n’est pas de meilleur augure quant à l’évolution de la productivité et, par là-même, des marges des entreprises, surtout si, comme cela semble se confirmer, l’accélération des salaires se généralise. Ces résultats devraient, toutes choses égales par ailleurs, rendre les membres de la FED beaucoup plus réticents quant à l’éventualité d’une pause dans le resserrement de leur politique monétaire (notre scénario). Manque de chance, c’est précisément aujourd’hui que Jay Powell avait prévu d’infléchir le ton sur sa politique monétaire ! Alors, si, comme nous le susurre avec insistance D. Trump ces derniers jours, Chine et États-Unis s’apprêtent à signer un accord commercial en début de semaine prochaine, c’est un sérieux retour de bâton que pourrait signifier l’ensemble de ces développements pour les marchés de taux et les cours du pétrole. Les actions y résisteraient-elles ?

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Décevant, le rapport sur l’emploi américain voit ses effets court-circuités par l’accord de l’OPEP

Les déceptions en provenance du rapport sur l’emploi américain du mois de novembre n’ont pas eu le temps d’avoir les effets sur les marchés des taux. Entre-temps, l’accord intervenu entre les pays producteurs de pétrole en faveur d’une baisse de la production a fait s’envoler les cours du brut et, dans leur sillage, les taux d’intérêt à long terme américains. L’ensemble aboutit à une situation assez incohérente où la médiocrité des données américaines est suivie d’un redressement des rendements et d’une repentification des courbes des taux, seule la faiblesse du dollar permettant de réconcilier l’ensemble, avec, en prime, une singulière accélération de la hausse des cours de l’or. Il serait surprenant que les tendances observées sur les marchés obligataires en cette fin de semaine aillent très loin avant de s’inverser à nouveau.

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